Une journée sur les terres amandinoises pour tout le doyenné : c’était lundi 31 octobre.
Doyenné Pévèle - Scarpe |
Partis de PARIS, tour St Jacques (sur la photo à Mortagne du Nord), nous sommes arrivés à St Jacques de COMPOSTELLE (St Martin de St Amand) après moult étapes agrémentées de jeux divers et variés : des énigmes à résoudre par équipes à la balle au prisonnier de la pause-déjeuner à RONCEVEAU (Nivelle).
Nous étions une quinzaine, avec une majorité de 5è, dont Baptiste (5 Rouge). Partis dans la grisaille, nous avons été rattrapés par le soleil qui s’est invité tout l’après-midi. Cette belle journée s’est terminée par un goûter partagé, un dernier jeu et chaque jeune, comme tout bon pèlerin, est reparti avec sa coquille !
Défi relevé sous un magnifique et chaud soleil le long de la Scarpe dans l’amandinois !
En effet, sur une journée, les jeunes ont sillonné les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en partant de Mortagne du Nord jusqu’à Saint-Amand.
Ils ont ainsi parcouru, sur une dizaine de kilomètres, les 960 km qui séparent la tour Saint-Jacques à Paris (= Mortagne) de la cathédrale St Jacques à Compostelle (= tour abbatiale de St Amand). Le long du chemin, ils sont passés par Conques (=Thun St Amand), Roncevaux (= Nivelle), Puente la Reina (= pont à St Amand).
À chaque étape, il y avait mélange de jeux, de culture et d'histoire pour découvrir le lieu où ils étaient, la caractéristique de ce lieu, les faits marquants du pèlerinage, la vie des moines...et le long du chemin, ils chantonnaient avec joie, pour se motiver, le chant du pèlerin de Compostelle : Ultreïa « Aide-nous, Dieu, à aller toujours plus loin et toujours plus haut ». Cette expression exprime une idée de dépassement physique et spirituel, idée même du pèlerinage de Compostelle : un retour sur soi, sur l’essentiel.
Cette marche se termina par une visite guidée de l'église Saint-Martin, grande église très lumineuse, riche en vitraux représentant toutes les célébrations qui ponctuent l’année liturgique. Ce lieu symbolisait pour les jeunes la fin de leur pèlerinage, l'équivalent de Fisterra pour les pèlerins (après être arrivé à Compostelle, le pèlerin poursuit son chemin jusque Cap Fisterra pour y brûler ses vêtements, signe qu’il est devenu un homme nouveau).
Est venu ensuite le temps de la prière et de l'action de grâce dans la chapelle de l'église.
Après l'effort le réconfort, la journée se termina par un bon goûter partagé dans les jardins de la maison paroissiale et comme tout bon pèlerin, chaque jeune a reçu sa coquille Saint-Jacques.
Merci à Marie-José notre guide !